L'Association

l’Association intercommunale pour l’épuration des eaux moyenne Broye EMB , dont les communes membres sont les communes vaudoises de Villarzel, Prévonloup, Hermenches, Trey, Rossenges, Dompierre, Jorat-mézières, Vucherens, Lovatens, Montpreveyres, Curtilles, Lucens, Valbroye, Corcelles-le-jorat, Chavannes-sur-Moudon, Bussy-sur-Moudon, Syens, Montanaire, Vulliens, Ropraz, Villars-le-Comte, Moudon ainsi que les communes fribourgeoises de Surpierre, Cheiry, Torny, Montet (Glâne), Châtonnaye, Ménières, Ursy

Historique de l'association

Depuis 1976, les STEP (station d’épuration) de Lucens et de Granges-Marnand contribuent à améliorer significativement la qualité des eaux de la Broye. D’autres communes environnantes sont successivement venues agrandir les bassins versants de ces deux STEP, certaines en se constituant en association pour construire leurs raccordements (AIRV, CNOV, EVMC). En 1978, une STEP est construite à Vulliens. Dans les années 1980 et jusqu’au début des années 1990, plusieurs autres STEP ont été construites. La commune de Moudon traite actuellement ses eaux usées sur la STEP de Lucens, gérée par l’Association intercommunale Moudon-Lucens (AIML). La STEP de Lucens date de 1976 et a dépassé la durée de vie technique d’un tel équipement. Elle est en limite de capacité et n’est pas en mesure de traiter ni l’azote ni les micropolluants. A partir de 2011, des réflexions sont entamées pour envisager un regroupement des STEP dans la région « Moyenne Broye » (bassins versants du Carrouge, de la Bressonne et de la Broye entre Moudon et Trey, comportant 30 communes vaudoises (23) et fribourgeoises (7), ceci pour les raisons suivantes :

  • Les STEP sont vieillissantes, d’importants travaux de renouvellement sont nécessaires dans les années à venir ;
  • Les normes environnementales ont évolué en raison de déficits de qualité des eaux : les STEP doivent devenir plus performantes et traiter l’azote ainsi que les micropolluants (selon les exigences de la loi fédérale sur la protection des eaux LEaux) ;
  • La région connaît un développement démographique et économique important, les limites de capacité des installations actuelles sont atteintes ;
  • L’expérience montre que l’épuration des eaux est moins coûteuse par habitant raccordé sur des STEP de plus grande taille ;
  • Par rapport à de petites installations, les STEP de taille moyenne et grande sont plus performantes du point de vue du rendement de l’épuration ;
  • Les changements climatiques accentuent les périodes de sécheresse et augmentent encore les exigences en matière de protection des eaux.

Plusieurs études préliminaires ont été menées entre 2012 et 2016 sous l’égide de la DGE (Direction générale de l’environnement) et de l’AIML, pour confirmer l’intérêt d’un regroupement des 9 STEP du périmètre (voir carte en fin de document). Début 2017, les STEP de Vulliens et de Ropraz se sont raccordées sur Lucens, marquant une première étape concrète de la régionalisation. Fin 2017, un comité de pilotage régional (COPIL) s’est constitué. Sa mission, qui durera en principe jusqu’aux votes des statuts par les communes, consiste à préparer un projet régional d’épuration des eaux, ceci sur le plan technique, financier et organisationnel. Une convention lie les 30 exécutifs communaux, qui se sont engagés à financer les études et à présenter un projet à leurs organes législatifs.
Les statuts de l’association ont été approuvé en juin 2021

Comité de direction

Le comité de direction est composé de 5 personnes. Cet exécutif doit travailler de manière opérationnelle et efficiente, d’où un nombre limité de membres. Le périmètre de l’association est divisé en 5 arrondissements définis géographiquement ; chaque arrondissement a droit à un représentant au CODIR. Les membres du CODIR émanent obligatoirement des exécutifs des communes.

Personnel d’exploitation

Le personnel de l’AIML, ainsi que du SIEMV seront repris par EMB, ces postes étant directement nécessaires pour l’exploitation du réseau et de la nouvelle STEP. Ce personnel sera ensuite complété selon les besoins, au terme de la période transitoire. Les coûts de personnel sont inclus dans les charges d’exploitation.